Cuivre gravé à l’eau-forte (5e état) et une épreuve d’un état antérieur. Le portrait de sa femme, que l’auteur tient à la main dans les premiers états, est remplacé dans le 5e et dernier état par le paysage dit « les grandes Vaches ». De très légers travaux à la pointe sèche ont été ajoutés sur la partie éclairée du bras gauche.
« Il s’agit de la plus célèbre estampe de Jean-Jacques de Boissieu. Le graveur, revêtu d’un costume soigné, s’est entouré, comme autant de de blasons de métier et de culture, de ses outils, d’un moulage partiel du Laocoon, d’un livre et d’une plume trempée dans l’encrier. Tout en guettant l’amateur, il exhibe un cuivre dont les modifications seront spéctaculaires : du portrait de sa femmes, il passe bientôt à un paysage avec des vaches, certainement plus distinctif de sa production. » M.-F. Perez, L’œuvre gravé de Jean-Jacques de Boissieu , Genève, 1994, p. 227.
Le Musée possède deux tirages de cet autoportrait : un 1er état et un 5ème état.