La fabrication d’encre : un métier à part entière

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Theodore Daumas et Laflèche-Bréham, Paris, XIXe siècle

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des imprimeurs fabriquent eux-mêmes leur encre. Mais avec l’industrialisation de l’imprimerie, de moins en moins d’entreprises sont en mesure de maîtriser toute la chaîne de production. La fabrication d’encres devient alors un métier à part entière, dont les techniques suivront de près les progrès de la chimie industrielle. Les fabricants se battent sur ce nouveau marché à grand renfort de livres spécimens, d’affiches et de cartes de commerce, typographiées dans le cas de Daumas, ou ornées de gravure sur bois de bout pour Laflèche-Bréham.