Moule à main

Ce petit appareil, qui date du XIXe siècle, sert à fondre les caractères en plomb. Son mode de fonctionnement est sensiblement le même que celui des moules utilisés au XVe siècle.

Le fondeur place la matrice dans le moule, qui est ensuite fermé. La tige recourbée, ou « arçon », sert à plaquer la matrice sur l’ouverture du moule. Le fondeur tient le moule dans sa main gauche, l’arçon tourné vers le bas. Avec sa main droite, il verse à la cuiller un alliage de plomb dans l’ouverture. Le métal en fusion durcit instantanément lorsqu’il entre en contact avec la matrice.

L’alliage typographique est composé principalement de plomb (peu cher, ne rouillant pas, et fondant à relativement basse température) avec des petites quantités d’antimoine (pour renforcer sa dureté) et d’étain (comme liant).

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  • La fonte de caractères mobiles