Une censure de moins en moins efficace

Arrêts, édits, lettres patentes, déclarations, réglements
XVIIe et XVIIIe siècle

La censure royale et ecclésiastique est de moins en moins efficace au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. La quantité d’imprimés s’accroît, tout comme le lectorat. L’alphabétisation progresse. Par la diffusion d’ouvrages interdits, la sédition se répand. Le rapport des gens à la censure change également : alors qu’au XVIe siècle il paraissait tout à fait normal de censurer certains livres, l’opinion publique est favorable à un libéralisme plus grand dans le domaine des idées. Et la police d’Ancien Régime, notoirement inefficace, peine de plus en plus à contenir le flux d’opinions nouvelles.