Une édition en langue vulgaire

Le livre imprimé à ses débuts est dominé par le latin et les sujets religieux et juridiques. Pour répondre aux besoins d’un lectorat qui ne cesse de s’élargir, il s’ouvre aux langues dites « vulgaires » (français, italien, anglais,…) et à un large éventail de domaines, y compris les sciences occultes.

Le livre exposé traite du « dodechedron », un jeu qui utilise un dé à douze côtés, illustrés des douze signes zodiacaux, et qui permet de prédire l’avenir. Rappelons que le XVIe siècle n’est pas simplement celui de la redécouverte des textes antiques. C’est aussi celui de Nostradamus et des procès pour sorcellerie.