Encyclopédie du monde compilée par le dominicain Vincent de Beauvais au XIIIe siècle, le Miroir de l’histoire connaît un grand succès encore 400 ans après. Cette édition a été publiée par Adolf Rusch, à Strasbourg qui utilise un caractère qui rompt avec le gothique médiéval, sans pour autant rejoindre le romain qui nous est familier aujourd’hui (établi en 1470, à Venise, par Nicolas Jenson).
Le romain de Rusch est une sorte d’hybride archaïque, un peu maladroit mais vigoureux, qui allie la noirceur du gothique à la lisibilité du romain. Il est surnommé « romain à l’R bizarre ».