Nouvelles ordinaires
Paris 1652
Les Nouvelles ordinaires – qui ont probablement été précédées par une gazette manuscrite – sont éditées par Jean Martin et Louis Vendosme, deux libraires et soutenus par leur corporation. Le premier numéro paraît le 17 juillet 1631, deux mois après la Gazette de Renaudot. Jugés trop indépendants par le roi, ses éditeurs sont désavoués et remplacés par Renaudot, qui prend le contrôle de la publication. La presse périodique française passe, dès sa naissance, d’une situation concurrentielle à un monopole de l’information, sur laquelle l’État à la mainmise. Les Nouvelles ordinaires sont consacrées aux événements des pays septentrionaux et occidentaux (ici, la Suède). La Gazette, quant à elle, traitait ceux de l’Orient et du Midi.