Un journal « immédiatement au-dessous de rien » !

Le Mercure galant
Claude Barbin, Paris, 1672

Journal mensuel au contenu léger, le Mercure galant est représentatif de la « petite presse », proposant des nouvelles divertissantes, mais pas toujours vraies. En 1688, l’écrivain Jean La Bruyère dit de lui « qu’il est immédiatement au-dessous de rien ». Son fondateur, Jean Donneau de Visé (1638–1710) est à l’origine d’une grande tradition du journalisme français : la vénalité ! Car une bonne partie du contenu rédactionnel du Mercure galant est financée d’une manière ou d’une autre par des personnes intéressées. En 1724, le Mercure galant devient Mercure de France. Son nouveau directeur est nommé par le gouvernement.