Normandes, Bretonnes et Alsaciennes

Fonderie Vve Constantin et Constantin Jne
Épreuve de caractères
Nancy, vers 1820

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les fonderies typographiques proposaient pour l’essentiel des caractères « de labeur », pour le texte courant. Au début du XIXe siècle, leur catalogue s’enrichit de nouveaux styles. De grande taille, ils ne sont plus destinés aux livres, mais aux affiches et autres travaux de ville. Ils doivent par leur graisse importante attirer l’œil du chaland. En France, ces caractères sont appelés Normandes (versions normales), Bretonnes (étroites) et Alsaciennes (larges) – sans que l’on sache pourquoi !