Le Garamont, caractère exclusif de l’Imprimerie nationale
Imprimerie nationale, Paris, 1973
Au début du XXIe siècle, une grande partie de la production littéraire est toujours composée avec un caractère du XVIe siècle dessiné par le Français Claude Garamont (vers 1499–1561). En 1900, l’Imprimerie nationale fait regraver par Jules Hénaffe un caractère trouvé dans son fonds, qui semble correspondre aux poinçons d’origine de Garamont. Le Garamond de l’Imprimerie nationale sert depuis de modèle à de nombreuses copies.
L’orthographe française n’était pas fixée au XVIe siècle. On trouve donc parfois Garamond, parfois Garamont. L’usage le plus courant est de terminer le nom par « t » lorsqu’il s’agit de la personne, par « d » quand on parle de son œuvre. L’Imprimerie nationale, elle, pratique l’inverse…